Et voici le second anime terminé de
mon Challenge Série (ou troisième série si on prend ce terme au
sens ''global'' comme le fait le challenge...). J'ai pourtant à la
base décidé de l'ajouter parce que ChäoS;HEAd (créé par les
mêmes qui ont fait Stein;Gate) était pas si mal et qu'on me l'a
conseillé, mais aussi parce que cet anime avait l'air d'être le
genre à devoir regarder d'un coup et que ma motivation n'était pas
si forte que ça... Et bien j'ai vraiment bien fait de me pousser à
le regarder, parce que c'est un des meilleurs animes que j'ai pu voir
récemment !
Alors déjà, au delà de la de ce point-virgule qu'on en commun les deux œuvres, elles ont aussi l'univers, mais le tout sans que Stein;Gate ne requière d'avoir vu ChäoS;HEAd (oui, cette typo' est dans le titre original et non, cela n'a aucun intérêt !) du coup, ayant vu le plus ancien des deux, j'ai pu dés le début anticiper une histoire qui allait aller dés le début vers le fantastique tout en restant réaliste. J'ai pu aussi reconnaître certains décors, bref, c'était sympa ! Par contre, le grand-frère est ici vaincu vu que Stein;Gate prend directement des trucs existant, par exemple, le SERN existe réellement en Suisse (bien qu'il soit nommé CERN en réalité), John Titor a été un ''vrai'' voyageur temporel débarqué à notre époque en 2000 et ce dernier cherchait un IBM5100.
Côté histoire, nous suivons un
scientifique fou autoproclamé : Okabe Rintarou, ou Hououin
Kyouma comme il veut se faire appeler, qui croit dur comme fer aux
voyages dans le temps et qui, dans son laboratoire de gadgets
futuristes, tente de faire avancer la science. Tentant des
expériences avec son ami, Daru et avec le soutiens de Mayuri, il
finit par créer un téléphone-micro-onde capable de rendre les
bananes vertes et immangeable... Accessoirement, il peut aussi
envoyer des mails dans le temps. De là, il se trouvera la grande
mission de combattre le SERN qui veut dominer le monde (selon lui) et
recrutera d'autres personnes pour l'aider dans sa mission en les
faisant devenir membre du laboratoire de gadgets futuristes (contre
leur gré la plupart du temps...). Une fois qu'on a lu ça, on doit
déjà se dire « Mais wtf ?! » et on a raison !
Du wtf complètement contrôlé et réaliste, c'est à ça qu'on a
droit avec cet anime, et surtout avec Okabe !
L'histoire, elle, commence avec son lot de mystère dés le début, mais nous met en même temps toutes les cartes en main. Regarder Stein;Gate, c'est comme lire une enquête de Poirot : on pense des trucs, on se trouve et on fini sur un « Mais oui, mais c'est logiiiique ! ». Ce n'est pas ce genre d'anime qui donne une partie de réponse à chaque épisode pour finir par nous présenter un personnage sorti d'on ne sait où qui termine l'histoire, loin de là, et honnêtement, c'est quelque chose que j'ai adoré ! Par contre, le mystère a beau démarrer dés le début, on n'entre dans une vraie intrigue continue qu'au quart de l'anime environ, il faut donc prendre patience jusque là...
Côté personnages, ils peuvent
paraître stéréotypés au premier abord : une tsundere, une
neko-girl qui atteint de hauts scores au moe-mètre, une amie
d'enfant avec un « cri » tout mignon (Tuturu~), un trap,
une fille sympa qui a un patron pas sympa, une yandere et un geek...
Et puis le second abord arrive et on découvre que tous sont
réellement construits ! Chaque personnage a une raison d'être
comme il est et elle est bien expliquée, même pour la tsundere.
D'ailleurs, j'ai fini par adorer cette dernière alors que ce type de
personnage me donne envie de leur coller des baffes, c'est dire !
Cet anime a aussi la particularité
d'être tiré d'un visual novel, je n'ai rien contre eux, mais on
sent généralement le « Nous entrons dans l'arc de
truc-machin, vous ne verrez plus que truc-machin et le reste des
personnages feront de la figuration ! » et bien ici, non !
On sent de temps en temps l'arc de l'un ou l'autre, mais globalement,
le tout est mélangé donnant une histoire complète, de plus, le peu
de réels épisodes d'arcs a une justification expliquant la
répétition du « un arc d'un perso, puis un autre », et
là, je dis chapeau !
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